Exploration de fragments du corps comme matière plastique, modulable. Elle agit comme un jaillissement dont la nature n’est pas forcément reconnaissable. Il est question de se concentrer sur la façon dont le scan agit sur le corps comme capture du toucher, qu’il écrase autant qu’il déploie.
Ici, le scan est utilisé de façon à fixer un contact entre la peau et un élément externe. Cette interaction charnelle entre une matière extérieure tels que le tatouage, la fourure, les bijoux, la résille, le jeans, et l’enveloppe corporelle agit comme récupération de ces éléments qui, souvent associés à un outil de séduction, sont ici objet d’expression brute et de réappropriation de son propre corps.